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L’INCROYABLE EXPLOIT D'HILLARY GERARDI

Quelle a été ta préparation pour le record de l’ascension du Mont Blanc ?

Ça a été un vrai travail d'équipe pour le préparer. La réussite de cette ascension a été le fruit de nombreux facteurs, notamment une préparation technique, physique et mentale rigoureuse, ainsi que la collaboration de plusieurs personnes essentielles, dont voici quelques-unes :

Mon kinésithérapeute, Neil Maclean Martin, qui a joué un rôle indispensable pour prévenir d'éventuelles blessures et soulager les douleurs lors de la descente. Mon coach, Antonio Gallego, qui m'a accompagné tout au long de mon programme de renforcement musculaire.

Le météorologue, Yves Marie Marquet, qui a été crucial pour déterminer la date optimale de mon ascension. Il a analysé les prévisions météorologiques, identifié le bon cycle de regel, et surveillé les conditions de vent et la température isotherme à 0°C.
Ces collaborateurs ont été des pièces maîtresses dans la préparation de cette aventure exceptionnelle.

Comment as-tu défini et préparé ton itinéraire ?

Après de longues réflexions sur cette ascension épique du Mont Blanc, j'ai finalement pris la décision d'emprunter l'Arête Nord. J'ai opté pour cet itinéraire, également connu sous le nom de la voie du goûter, pour ma traversée.

Cette voie nécessite davantage d'équipement, mais elle est considérée comme plus sûre que la voie des petits et grands plateaux (Grand Mulet). En effet, bien que Killian Jornet et Mattheo Jacquemout aient popularisé cette voie grâce à leur aisances sur les sentiers, elle a été le théâtre de plusieurs accidents en raison de chutes de séracs.

En choisissant cette voie, je souhaitais aussi promouvoir les bonnes pratiques et la sécurité en montagne. J'ai dû organiser plusieurs séances d'entraînement intensif, à la fois pour m'acclimater à l'altitude et pour renforcer ma résistance. Cela comprenait notamment la montée à pied de l'arête nord depuis le refuge à six reprises, ainsi que la descente à ski du Mont Blanc pour me familiariser avec l'itinéraire.

Comment as-tu organisé et pris en charge la gestion de ton équipement ?
 
La préparation de mon matériel n'a pas été prise à la légère. J'ai dû le tester méticuleusement et l'ajuster pour qu'il corresponde parfaitement à ma taille. Lors de cette ascension, j'ai décidé d'alterner entre deux disciplines de montagne.

Dans un premier temps, j'ai opté pour le trail jusqu'au Glacier des Bossons, puis je suis passée à la haute montagne en alpinisme. Pour la partie alpinisme, j'ai chaussé mes Ribelle S et emporté un ensemble de matériel classique que j'avais soigneusement préparé pour réduire au maximum le poids de mon sac.

Cela incluait les éléments essentiels pour gravir l'arête Nord : un baudrier, un piolet, un casque, des broches, du matériel pour les secours en cas de crevasse, et des chaussures cramponnables dotées de pointes en acier. Quant à la partie trail, j'ai fait le choix des chaussures Spin 2.0 une fois que le sentier s'est adapté à l'arête du F1.

Pendant mon ascension, plusieurs de mes amies m'ont apporté une aide précieuse en assurant la gestion logistique de l'équipement. Tout d'abord, Charlotte le Fluffy, a pris en charge le stockage de mon sac à une altitude de 2000 mètres.

Ensuite, Valentine Fabre a courageusement bivouaqué près du glacier des Bossons afin de s'encorder avec moi à la Jonction. À la descente, Meg Mackenzie m'attendait patiemment à la gare des glaciers, prête à me fournir mes chaussures de trail pour le retour.

Pourrais-tu nous décrire trois meilleurs souvenirs de cette journée ?

A la montée : le lever du jour sur l’arête nord était tellement magnifique, j’adore être en montagne à l’aube , c’est vraiment le moment magique.

Sur l’arête sommital : j’étais seule à partir du début de l’arête Nord du Goûter, et un peu dans ma bulle. Quand j’ai passé l’abri Vallot, le vent a commencer a vraiment souffler et ça aurait été un moment très difficile pour moi, mais j’ai aperçu mon mari qui guidait un client sur l’arête des Bosses et ça m’a rassuré…je les ai rapidement rattrapé et j’ai eu droit aux bisous à la montée et à la descente ! 

A la descente : quand je suis arrivée au niveau du refuge des Grands Mulets j’ai entendu des cris de loin.  J’ai levé les yeux et j’ai vu toute l’équipe du refuge sur le toit pour m’encourager.  La descente est longue et dure et ça m’a énormément boosté ! 

A l'inverse, quelle a été le moment le plus difficile de cette ascension ?

Bien sûr, il y a eu des moments plus délicats où j'ai dû redoubler de prudence, notamment lors de la descente, où la neige était restée gelée, entravant la fluidité de mes mouvements. J'ai même réussi à me tordre la cheville. Heureusement, grâce à l'aide précieuse de mon amie Meg Mackenzie, qui m'attendait après le glacier, j'ai pu atteindre mon objectif en toute sécurité.


Quels sont tes objectifs pour la suite ? 
​​​​​"Je compte savourer cet accomplissement encore un peu - j’en rêvais depuis des années, donc j’ai envie de me laisser l’espace pour vraiment le réaliser ! "

 
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